À LA RENCONTRE DE LA MAISON ABORDABLE®

Solidement implanté sur le créneau de la maison individuelle conventionnelle, le groupe nantais présidé par Pascal Navaud se révèle comme un acteur éminent sur le marché conçu Hors Site, avec la plateforme La Maison Abordable®.

Il a attiré l’attention du gouvernement et des municipalités, en collaborant avec le médiatique Michel Chevalet. Précurseur, il a présenté un prototype à ossature bois, à vocation pédagogique, baptisé « Ma Maison pour Agir® ». Le grand public a pu découvrir les atouts d’une maison modulaire, intelligente, durable et à moindre coût.

Élargir le champ de l’architecture urbaine, privilégier les enjeux environnementaux qui font la part belle à la mixité sociale, promouvoir des modes de vie et de mobilité plus durables ; de toute évidence Pascal Navaud, en créant le réseau La Maison Abordable® se saisit avec acuité des aspirations des élus, aménageurs et bailleurs.

Le pari lancé par La Maison Abordable® en 2011 est de loger les primo-accédants, les seniors, les personnes à plus faibles revenus, les jeunes du village. Une expérience inédite pour réaliser des opérations qui ne dépassent pas 160 000 € à 180 000 € TTC tout compris. Il y avait urgence de changer de modèle, on constate que fin 2017, 60% des acquéreurs sont des primo-accédants et qu’ils ne sont désormais plus que 47% dont 40% gagnent entre 2 et 2,5 SMIC par ménage.

Le concept de La Maison Abordable® a vu le jour, près de Nantes, en concertation avec tous les intervenants de la filière du logement. Une réflexion articulée autour de la création d’une dynamique démographique qui se concrétise à travers de nombreuses réalisations sur l’hexagone.

Une vraie pertinence qui répond de manière très contemporaine aux attentes de chaque commune, l’approche se veut globale ou plus ciblée, toujours au cas par cas. Ce défi du logement démocratisé requiert une maîtrise approfondie des charges financières pesant sur les opérations d’urbanisme. La Maison Abordable® se polarise sur l’accessibilité pour proposer un prix calculé au plus juste, sans aucune majoration liée à d’éventuels frais « intermédiaires ». Elle offre de façon magistrale la preuve que l’ascension sociale dépend des interactions de tous les réseaux professionnels du logement public et privé. Une impulsion qui démarre dès la conception du projet pour produire un ensemble architectural cohérent, de qualité.

Des critères pragmatiques opérant sur l’étude fine des plans architecturaux, des matériaux bien négociés qui trouvent leur prolongement sur une nouvelle approche du chantier. La démarche révolutionnaire Hors Site dote les réalisations des meilleures dispositions tant sur le coût du travail que sur le temps passé en aval sur le chantier. Les équipes habituées à œuvrer ensemble participent à une combinaison économique plus élaborée influant positivement sur les conditions de travail.

Mutation

Pascal Navaud
Pascal Navaud
Président de La Maison Abordable

En une décennie, l'immobilier résidentiel a engagé une grande mue face à l'évolution de nos modes de vie, aux enjeux climatiques, à la hausse des prix et à la révolution digitale. Parfois avec retard…
 
Face à l'évolution de nos modes de vie et de la technologie, mais aussi à l'envolée du prix de la pierre, aux préoccupations environnementales et aux nouvelles logiques urbaines, la façon de vendre et de concevoir l'immobilier résidentiel a été transfigurée. Et les opérateurs historiques, longtemps rétifs au changement, n'ont eu d'autres choix que de s'adapter bon gré mal gré à l'évolution de la demande.
 
Poussés par l'évolution des modes de vie (porosité entre sphère privée et professionnelle, multiplication des familles monoparentales), l'évolution de la démographie (vieillissement de la population) et l'enjeu du développement durable, les acteurs de l’habitat ont pris la mesure de l'évolution des besoins.
 
En amont, la façon même de concevoir les immeubles a évolué. Dès leur gestation, les futurs bâtiments sont pensés pour être en interaction avec leur quartier (« smart building ») et avec la ville.
 
Compte tenu de l'envolée du prix de la pierre depuis plus d'une décennie et de la difficulté croissante à se loger en ville, le rapport à la propriété a logiquement changé.
 
La colocation, qui existait déjà il y a dix ans, s'est institutionnalisée devenant populaire chez les jeunes actifs, au-delà des étudiants. Depuis trois ans, une nouvelle forme d'habitat, baptisée co-living, commence à émerger. Il s'agit de proposer à l'échelle d'un immeuble, des appartements avec des espaces collectifs XXL (lounge, salle de fitness, terrasse partagée, laverie collective, lieu de co-working) et des services à la carte (pressing, cours de gym, ateliers…).

Cette nouvelle façon de vivre répond à une demande d'actifs mobiles et urbains. Prêts à s'installer pour une durée à géométrie variable (une semaine à quelques mois), ils acceptent de payer un forfait comprenant l'usage d'un espace privatif meublé, les charges (électricité, chauffage…), le Wi-Fi, le partage de lieux collectifs avec en prime l'accès à une communauté d'usagers.

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